La nouvelle adresse de déstockage « Le Dénicheur », route de Montpellier à Nîmes, promet de belles affaires à l’approche des fêtes de Noël.
Ouvert depuis le 2 avril dernier, Le Dénicheur, situé 30 rue du Pied Ferme, attire les curieux. A l’accueil, Sabri, responsable de magasin reçoit avec le sourire tout en peaufinant ses rayons de Noël. Ici, les produits sont entre 25 et 80% moins chers que le prix de vente d’origine. A 31 ans, Loriane Arnac mène d’une main de maître sa société de grossiste en déstockage Transacap. L’entrepreneuse démarre il y a une dizaine d’années en tant que collaboratrice au sein d’une petite société de grossiste en déstockage dans le vin. Une évidence pour cette petite fille de viticulteur, qui par la force des choses créera sa propre société de déstockage à tout juste 21 ans.
Moins 25 à moins 80 %
« Le lancement était un peu difficile au départ, nous étions inconnus au bataillon et cela fonctionnait beaucoup au réseau », relate la cheffe d’entreprise. L’aventure, qui se veut vertueuse pour la planète, démarre avec 4000 euros en poche et la vente d’une voiture personnelle pour constituer les fonds. Aujourd’hui, Transacap, dont le siège social est à Saint-Drézéry dans l’Hérault, enregistre 5 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 2024.
Les invendus ont une seconde vie
La centrale d’achat Transacap achète auprès des fournisseurs (estimés à 80%) des invendus issus essentiellement d’annulations de commande de la grande distribution ou de l’export. « Avec l’élection de Donald Trump par exemple, le marché américain risque de se fermer avec la hausse des droits de douane, les vignerons vont peut-être subir des annulations de ventes », illustre Loriane Arnac. Les produits proviennent également des changements de packaging en raison de nouvelles collections. « Charge à nous de leur donner une seconde vie pour qu’ils se retrouvent au pied du sapin », précise l’entrepreneuse. Un modèle gagnant-gagnant qui permet au fournisseur de diminuer la charge financière de son stock. Les produits sont également récupérés auprès des distributeurs (estimés à 20%), en raison, par exemple, de litiges à la livraison, ou à l’issue de faillites d’entreprises.
Trouver le « juste prix »
Tout l’enjeu pour les fabricants est de revendre le plus tard possible. Le déstockeur, quant à lui, doit récupérer la marchandise suffisamment tôt pour pouvoir valoriser le produit en magasin et se réserver une marge. La recherche du « juste prix » au bon moment est alors cruciale. « Le déstockage est à ne pas confondre avec le discount », insiste la présidente de Transacap. Dans ce dernier cas, la négociation en usine consiste à acheter en grand nombre pour bénéficier d’un prix de vente unitaire avantageux. « Au Dénicheur, on ne produit rien, on revend des produits déjà fabriqués par des entreprises. On les aide à les vendre, moyennant une marge », précise Loriane Arnac.
Vin, meuble, électro-ménager, déco, alimentaire…
Tout se passe dans le centre logistique situé à Gallargues-le-Montueux, approvisionnant le magasin nîmois Le Dénicheur et une quarantaine d’autres acteurs indépendants du déstockage. En janvier prochain, la plateforme logistique déménagera sur une plus grande surface de 1200m² à Vauvert. Au Dénicheur Nîmes, les références de vin premium sont légion avec notamment du Corbières rouge à prix très avantageux. Jouets, décorations de Noël et cadeaux en tous genres sont proposés parmi les univers. Le textile fait également des heureux, Adidas ou Ralph Lauren sont vendus à prix cassé. D’une semaine à l’autre et en fonction des arrivages, les rayons se transforment pour un panier moyen autour de 20 euros.
Des projets dans les cartons
Meuble, électroménager, alimentaire sec et surgelé, plantes… La diversité des produits fait la différence. Ici, les familles avec plusieurs enfants font le plein de courses alimentaires et côtoient les cadres supérieurs férus de vins. Les jus de fruits de la marque de distributeur tutoient les jus bio artisanaux. La mixité sociale prend vie dans les allées marchandes. Les concurrents potentiels ? « Ils n’ont que des prix bas, alors que nous avons que des produits moins chers, c’est différent », nuance Loriane Arnac. Quant à l’alimentaire, des dégustations sont quelquefois proposées pour les produits dont la date limite d’utilisation optimale est dépassée (DLUO). « Au goût, on ne fait aucune différence », insiste Loriane Arnac. A l’avenir, des ouvertures de magasins à Montpellier et à Alès sont en discussion. Les actualités Le Dénicheur, cliquez ici. Témoignage vidéo ci-après :
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