Malgré quelques épisodes de pluie en novembre, l‘état des ressources en eau de certains bassins du départements de l’Hérault reste alarmant et en état de crise. Ainsi, Le comité de suivi de la ressource en eau de l’Hérault s’est réuni le 30 novembre pour évaluer la situation des bassins versants du département.
Les cours d’eau à l’est du département, tels que le Vidourle, le Lez-Mosson, l’Or, et l’Hérault amont, ont temporairement bénéficié des pluies de novembre. Cependant, la situation reste préoccupante, notamment dans l’Hérault aval, la nappe astienne, et l’Orb où la pluie se fait rare. Ainsi, le préfet de l’Hérault a pris plusieurs décisions importantes :
- Maintien en crise des bassins versants de l’Orb amont, du Jaur, de l’Orb aval, de l’Aude aval Berre et Rieu.
- Maintien en alerte renforcée des bassins versants du Lez-Mosson, de l’Hérault aval, de l’axe Orb soutenu, de la nappe astienne et de l’Argent double Ognon.
- Rétrogradation en alerte renforcée du bassin versant de la Cesse.
- Maintien en alerte des bassins versants de l’Or, de l’Hérault amont, de la Lergue et du canal du Midi (dans sa partie héraultaise).
- Maintien en vigilance du bassin versant du Vidourle et de la nappe des Molasses de Castries.
- Absence de restrictions sur les bassins versants de l’Agout, du Thoré amont et de l’axe Lez soutenu.
Suivre la situation en temps réel
Le préfet de l’Hérault souligne que les particuliers, professionnels et collectivités ont la possibilité de suivre en temps réel le niveau d’alerte relatif à la ressource en eau ainsi que les restrictions d’usage en vigueur dans leur commune grâce à la carte interactive RestrEau 34. Il est crucial de noter que les mesures de restriction s’appliquent à tous les usages, qu’ils soient d’ordre professionnel ou privé, y compris ceux issus de forages ou de pompages domestiques. Les détails spécifiques concernant ces restrictions sont disponibles sur le site officiel.
De plus, le préfet rappelle la possibilité pour les maires de prendre des arrêtés complémentaires de restriction d’usage de l’eau, si la situation sur leur territoire le justifie.