Vendredi 27 septembre, les élus de Terre d’Argence accompagnés des représentants d’associations et de collectifs citoyens, se sont rendus à la préfecture de Marseille.
Objectif : exprimer leur refus catégorique face à l’annonce du tracé de la ligne à très haute tension, dévoilé par le préfet de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Christophe Mirmand, également coordinateur du projet. Le « fuseau de moindre impact » envisagé par RTE, en charge du projet de ligne à Très Haute Tension (THT) de 400 000 volts sur environ 65km entre Jonquières-Saint-Vincent et Fos-sur-Mer ne satisfait pas grand monde.
Juan Martinez, président de la Communauté de Communes Beaucaire Terre d’Argence (CCBTA) et maire de Bellegarde, a pris la parole : 𝙎𝙞 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙘𝙤𝙢𝙥𝙧𝙚𝙣𝙤𝙣𝙨 𝙡𝙚𝙨 𝙚𝙣𝙟𝙚𝙪𝙭 𝙚𝙘𝙤𝙣𝙤𝙢𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙚𝙣𝙫𝙞𝙧𝙤𝙣𝙣𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩𝙖𝙪𝙭 𝙙𝙚 𝙙𝙚́𝙘𝙖𝙧𝙗𝙤𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙯𝙤𝙣𝙚 𝙙𝙚 𝙁𝙤𝙨, 𝙘𝙚𝙡𝙖 𝙣𝙚 𝙙𝙤𝙞𝙩 𝙖𝙗𝙨𝙤𝙡𝙪𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙥𝙖𝙨 𝙨𝙚 𝙛𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙖𝙪 𝙙𝙚́𝙩𝙧𝙞𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙪 𝙂𝙖𝙧𝙙 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙏𝙚𝙧𝙧𝙚 𝙙’𝘼𝙧𝙜𝙚𝙣𝙘𝙚. 𝙉𝙤𝙩𝙧𝙚 𝙩𝙚𝙧𝙧𝙞𝙩𝙤𝙞𝙧𝙚 𝙚𝙨𝙩 𝙨𝙖𝙘𝙧𝙞𝙛𝙞𝙚́. 𝙉𝙤𝙪𝙨 𝙖𝙫𝙤𝙣𝙨 𝙧𝙚́𝙖𝙛𝙛𝙞𝙧𝙢𝙚́ 𝙖𝙪 𝙥𝙧𝙚́𝙛𝙚𝙩 𝙣𝙤𝙩𝙧𝙚 𝙤𝙥𝙥𝙤𝙨𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙩𝙤𝙩𝙖𝙡𝙚 𝙖̀ 𝙘𝙚 𝙩𝙧𝙖𝙘𝙚́. 𝙉𝙤𝙨 𝙥𝙧𝙤𝙥𝙤𝙨𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙖𝙡𝙩𝙚𝙧𝙣𝙖𝙩𝙞𝙫𝙚𝙨, 𝙞𝙨𝙨𝙪𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙘𝙤𝙣𝙘𝙚𝙧𝙩𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣, 𝙤𝙣𝙩 𝙚́𝙩𝙚́ 𝙥𝙪𝙧𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙚𝙩 𝙨𝙞𝙢𝙥𝙡𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙞𝙜𝙣𝙤𝙧𝙚́𝙚𝙨. 𝙊𝙣 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙞𝙢𝙥𝙤𝙨𝙚 𝙪𝙣𝙚 𝙙𝙚́𝙜𝙧𝙖𝙙𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙞𝙣𝙖𝙘𝙘𝙚𝙥𝙩𝙖𝙗𝙡𝙚 𝙙𝙚 𝙣𝙤𝙩𝙧𝙚 𝙩𝙚𝙧𝙧𝙞𝙩𝙤𝙞𝙧𝙚 ! »
Les élus quittent la réunion
Face à ce refus de dialogue, les élus de la Terre d’Argence et les collectifs ont quitté la réunion en signe de protestation, manifestant ainsi leur détermination à défendre notre région contre un projet qu’ils jugent destructeur pour l’économie, le tourisme, l’agriculture et imposé sans aucune concertation.
L’enfouissement sera étudié
Christophe Mirmand, préfet de Paca, a indiqué que ce choix était « assorti de quatre demandes » : l’organisation d’un « débat global sur l’impact de l’ensemble des projets » sous la supervision de la Commission nationale du débat public ; la réalisation d’une « étude indépendante et contradictoire » sur le choix de RTE d’un trajet aérien plutôt que d’un enfouissement ; une expertise sur l’évaluation des besoins futurs en électricité et une concertation spécifique avec le secteur agricole. Ce choix de fuseau « est une phase importante mais qui ouvre de nouvelles concertations », a-t-il insisté. Le calendrier prévu est toujours un début des travaux en 2027.