À partir du 1er juillet, la Ville de Nîmes remettra en marche l’éclairage public entre minuit et 5 h du matin dans les quartiers périphériques. Ces zones étaient plongées dans l’obscurité depuis décembre 2022, dans le cadre des mesures de sobriété énergétique. Grâce aux économies réalisées et à la modernisation du réseau, la municipalité estime pouvoir rétablir la lumière.
Une décision attendue
L’extinction nocturne avait été mise en place dans un contexte de tension sur les coûts de l’énergie. Cette décision a permis de faire des économies substantielles. Elle a cependant soulevé de nombreuses inquiétudes, notamment en matière de sécurité. La Ville a donc décidé de revoir sa position, en tenant compte à la fois de la situation financière et du ressenti des habitants. « En 2022, nous avons fait le choix de la sobriété énergétique pour faire face à un contexte économique difficile. Cette décision a permis des économies importantes. Aujourd’hui, grâce à la modernisation de notre éclairage public et à une gestion optimisée, nous pouvons rallumer l’éclairage nocturne dans les quartiers périphériques sans fragiliser nos finances. C’est une mesure d’équité, attendue par de nombreux habitants, qui contribuera à améliorer la qualité de vie et le lien social. », explique Jean Paul Fournier, maire de Nîmes.
Une modernisation qui porte ses fruits
Le retour de la lumière est le résultat d’un plan de modernisation entamé par la ville : remplacement progressif des anciens lampadaires par des LED, pilotage à distance des équipements, ajustement des intensités selon les saisons et les horaires… Cette gestion plus fine permet de consommer moins, tout en maintenant un service efficace. Le signal envoyé est clair : il ne s’agit pas de renoncer aux efforts écologiques, mais d’avancer avec pragmatisme.
Des chiffres clés
Sur la première année de ce plan, la ville annonce avoir économisé plus de 400 000 kWh, soit environ 109 500 euros sur la facture d’électricité. Pour rallumer les quartiers périphériques sur la tranche horaire prévue, le coût prévu s’élève à 126 000 euros pour le second semestre 2025.