Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, proposera de dénommer, lors du prochain conseil municipal, cet espace public en hommage à Mère Teresa.

Une initiative dans le sillage de nombreuses plaintes de femmes à l’encontre du religieux pour agression sexuelle. De son côté, Vincent Bouget, chef de file de l’opposition de gauche à Nîmes, proposait il y a quelques semaines la « place Odile Assman », figure historique du monde caritatif nîmois, fondatrice de l’association nîmoise Table ouverte.

Odile Assman ou Mère Teresa ?

Née dans l’empire ottoman au début du XXe siècle, Mère Teresa est une religieuse albanaise. En créant les Missionnaires de la Charité, elle est venue en aide aux exclus du monde entier. Hygiène, éducation, assistance aux orphelins, accompagnement des malades… dans de nombreux domaines, elle a su donner un peu d’espoir.

Prix Nobel de la Paix en 1979

Son engagement lui a valu le prix Nobel de la Paix en 1979 et d’être béatifiée par le pape Jean-Paul II dont elle était proche. Le pape François l’a faite sainte, en la canonisant en 2016. « La place située entre la place aux Herbes et la place du Chapitre, au droit de la cathédrale Notre Dame Saint Castor portera désormais son nom », affirme la Ville par communiqué de presse.

« Ayant reçu des demandes pour rendre hommage à cette figure mondiale de l’œuvre caritative, j’ai voulu consulter Monseigneur Brouwet, évêque de Nîmes sur cette proposition, qui en a validé le principe. La célébration de cette nouvelle dénomination pourrait se faire lors du dévoilement de la façade rénovée de la cathédrale, en lien avec les services de l’Etat. », déclare Jean-Paul Fournier.