Coup de colère du candidat de la gauche aux municipales 2020 à Nîmes, Vincent Bouget.

« Il est toujours aussi surprenant de voir comment les responsables de droite, à l’échelle nationale comme dans notre département du Gard et à la ville de Nîmes, considèrent qu’ils sont les seuls à pouvoir exercer le pouvoir », fulmine Vincent Bouget dans une déclaration sur les réseaux sociaux. Un plaidoyer qui intervient alors que le Nouveau front populaire est en pleine négociation pour le choix du locataire de Matignon.

« Il y a toujours à droite ce pathétique sentiment de supériorité »

Le vice-président aux Sports au sein du Département du Gard s’indigne d’un certain aplomb de la droite locale qu’il ne manque pas d’étriller : « C’est encore plus surprenant quand ils ont pris une baffe et qu’ils ont manqué de toute éthique, de dignité républicaine et ont favorisé l’extrême-droite. C’est complètement incongru quand on voit les bilans des uns et des autres. Il y a toujours à droite ce pathétique sentiment de supériorité, et cette farouche volonté de préserver leurs intérêts et ceux de leurs puissants amis ».

6 députés RN dans le Gard, historique

Pour rappel, les ténors LR de la droite locale, à l’instar de Franck Proust, président de Nîmes Métropole, et de Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, n’avaient donné aucune consigne de vote lors de l’entre-deux tours des législatives anticipées. Le département a été remporté par 6 députés gardois sur les 6 circonscriptions, historique. A l’échelle nationale, les désistements des candidats NFP pour faire barrage au RN ont été largement supérieurs aux quelques désistements LR ou Ensemble.

« Les désuètes leçons de tenue de quelques élus locaux »

Le conseiller municipal d’opposition de poursuivre : « Ce qui est absolument insupportable, c’est la tentative du Président de la République et de la minorité présidentielle de conserver le pouvoir après deux revers électoraux majeurs. » Vincent Bouget envoie aux abysses « les désuètes leçons de tenue de quelques élus locaux » et affirme de plein chef que « Macronie et LR ne doivent leur relative résistance à l’Assemblée Nationale qu’à la mobilisation forte des électeurs de gauche pour empêcher l’élection de députés d’extrême-droite ».

Nicolas Cadène, candidat NFP battu sur la 6e circonscription du Gard, abonde : « voici donc les rapports de force qu’il y aurait eu à l’Assemblée nationale si les LR (surtout) et Renaissance (dans une moindre mesure) avaient fait barrage comme l’a fait le NFP », témoignant ainsi d’une couleur rouge plus prégnante… Voir ci-dessous sa déclaration :