« Alerté par le commissariat, je suis allé constater les dégâts : fumier, œufs et abats d’animaux sur la façade de ma permanence avec une banderole signée CR34, Coordination rurale 34. Trois heures à nettoyer. L’œuf, ça colle. Avec le fumier et les abats, l’odeur est tenace. Merci, ça fait longtemps que je voulais passer un coup de karcher« , ironise le député EELV de la 1er circo de l’Hérault, Jean-Louis Roumégas, par voie de presse. Un acte qui intervient peu après son positionnement ferme en défaveur de la loi Duplomb votée à l’Assemblée (notre interview ici).

« Vandalisme minable »

« Rien à péter » « on va pas crever en silence », pouvait-on lire sur les inscriptions. « J’ai répondu à la police que je ne porterai pas plainte. Je me contenterai de faire savoir comme les auteurs de ce vandalisme minable sont complètement à côté de la plaque », détaille le député écologiste.

« J’ai déjà reçu deux fois la Coordination rurale à ma permanence »

Lequel poursuit : « D’abord parce que j’ai déjà reçu deux fois la Coordination rurale à ma permanence cette année et n’ai jamais refusé le dialogue avec eux. A côte de la plaque aussi parce que je fais partie des députés qui se soucient vraiment des paysans qui crèvent : en refusant les accords de libre-échange, en voulant imposer aux produits importés les mêmes normes sanitaires et environnementales qu’à nos producteurs, en voulant imposer aux grandes surfaces des prix justes… Mais apparemment certains n’ont pas compris et préfèrent rester dans le camp de l’agro-industrie, des pesticides et du libre-échange. En ce qui me concerne je continuerai à défendre à la fois le consommateur qui veut manger sainement et les paysans qui ont droit à un revenu décent ». Jean-Louis Roumégas en profite pour appeler chacun à signer la pétition contre la loi Duplomb (cliquez ici).