Montpellier : accidents, pollution, trafic… un « die-in » pour dénoncer l’enfer des 4 boulevards

Ce samedi 8 février, les membres du collectif des riverains des 4 Boulevards se sont réunis sur le Boulevard Rabelais afin de procéder à un "die-in". De nombreux élus et candidats étaient présents afin d'apporter leur soutien.
© AF – InfOccitanie / Certaines personnalités politiques ont également participé à ce « die-in ».

« Nous avons référencés près de 70 accidents en 2 ans et demi, et il y en sûrement plus », estime Corinne, membre du collectif des riverains des 4 Boulevards, présente ce samedi sur le Boulevard Rabelais. L’objectif de ce « die-in » est simple : interpeller Michaël Delafosse, ainsi que Julie Frêche, afin faire part des nombreuses nuisances qui impactent le quotidien des habitants. De plus, ce die-in sert à dénoncer le côté « accidentogène des boulevards ». « Le jour où il y aura un mort, ils ne pourront pas dire qu’ils n’étaient pas prévenus ».

De nombreux élus et candidats en soutien

Au-delà des membres du collectif, de nombreuses personnalités politiques, comme Nathalie Oziol (LFI), Philippe Saurel (SE), Alenka Doulain (LFI), ou encore Saïd Bouya (Ecologistes), étaient présentes aujourd’hui afin de soutenir le combat des « 4 Boulevards ». « N’importe quel Montpelliérain ne pourrait pas accepter de vivre sur un axe où il y a plus de 15 000 voitures et 900 bus par jour. C’est de l’inégalité et de l’injustice », fustige Isabelle Perrein, cheffe du mouvement Alerte Montpellier.

« Depuis des années nous avons fait des propositions pour un aménagement plus doux, mais le choix fait par la mairie est en total opposition », déplore Serge Martin, ancien président de l’association du quartier grand Saint-François. Pour l’élu d’opposition, la Municipalité a fait le choix de « ramener une circulation intensive dans un boulevard qui ne s’y prête pas ».

Une situation, que regrette également Nathalie Oziol, députée de la 2e circonscription de l’Hérault.  » Lorsque vous avez le trafic qui triple, cela a un impact en termes de pollution sonore, de pollution respiratoire et donc sur la santé des habitants ». L’élue conclut en rappelant son soutien indéfectibles pour les habitants de ses boulevards. « C’est invivable pour eux. C’est difficile d’ignorer les banderoles qu’il y a sur les balcons, le long des 4 boulevards, qui prouvent qu’il y a des demandes. Le minimum serait de les entendre ».

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