Samedi 11 janvier, en fin de matinée, une violente agression a eu lieu sur un parcours de santé de la commune de Vergèze, près de Nîmes, dans le Gard. Une femme de 44 ans a été poignardée à cinq reprises, dans le dos et au cou. L’incident a déclenché un dispositif de recherche conséquent, piloté par les gendarmes du Gard sous la direction du parquet de Nîmes.
Le suspect, identifié rapidement grâce à la vidéosurveillance et à la description des témoins, avait bénéficié d’une permission de sortie d’un établissement psychiatrique la veille de l’attaque. Les enquêteurs ont utilisé des techniques avancées, notamment la reconnaissance faciale via un logiciel de la gendarmerie, pour le relier à l’agression. Une perquisition à son domicile ce vendredi a permis de retrouver des éléments matériels incriminants, comme les vêtements qu’il portait le jour des faits et des traces ADN confirmant sa culpabilité. Lors de son audition, le suspect a avoué l’agression avec des détails précis.
Le lieutenant-colonel Capsie, de la section de recherches de Nîmes, a indiqué que cette agression était fortuite, le suspect n’ayant aucun lien avec la victime. Cependant, le risque de récidive était bien présent.
Concernant le profil de l’agresseur, il souffre de troubles psychiatriques, bien que son casier judiciaire soit vierge. Quatre jours avant l’agression, il avait été pris en charge par un service psychiatrique. Sa permission de sortie, obtenue la veille du drame, soulève des questions sur la gestion des permissions accordées aux patients présentant des risques.
Les faits ont été requalifiés en tentative d’assassinat, comme l’a précisé Frédéric Kocher, procureur adjoint de la République de Nîmes. L’enquête se poursuit afin de comprendre les circonstances exactes ayant mené à cette agression.