« Jean-Marie Le Pen était un patriote. Il a défendu la France et les Français durant toute sa vie« , entame Yoann Gillet dans un communiqué de presse. Le député de la 1ère circonscription du Gard et porte-parole du RN de poursuivre : » Jean-Marie Le Pen était un visionnaire. Il a imposé dans le débat public les grands sujets qui structurent encore aujourd’hui la vie politique : l’immigration, la mondialisation et le déclassement de la France, la souveraineté nationale et le risque de dilution dans l’Union européenne ».
Consternation au sein de la gauche, illustrée par la voix du communiste Vincent Bouget, conseiller municipal d’opposition à Nîmes et vice-président du Conseil départemental du Gard. « Par leurs mots, les élus d’extrême-droite, et notamment les députés gardois Gillet et Meizonnet assument leur filiation politique avec Jean-Marie Le Pen, qui, en plus d’avoir eu un passé de tortionnaire, multiplia toute sa vie les sorties xénophobes, racistes, antisémites, négationnistes, homophobes et qui fût condamné à plusieurs reprises par la justice, assène Vincent Bouget. Quand M. Meizonnet déclare que JM Le Pen « aura peut-être eu le tort d’avoir raison trop tôt sur un certain nombre de sujets » ou que M. Gillet le qualifie comme « un visionnaire », il devient évident que la « normalisation » du RN n’est bien qu’un vilain ripolinage. Le Pen est mort, les masques tombent, le combat continue.«