Le CHU de Nîmes sensibilise au risque d’AVC et à la prévention avec des ateliers experts.
Chaque année, environ 140 000 personnes en France sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC), soit une toutes les quatre minutes. L’AVC représente un enjeu de santé publique majeur, étant la première cause de handicap acquis chez l’adulte et la troisième cause de décès dans le pays.
Le CHU de Nîmes, via l’Unité de Soins Intensifs NeuroVasculaires (USINV) et la consultation post-AVC, organise une journée de sensibilisation. Cet événement vise à informer le grand public et les professionnels de santé sur la prévention et la reconnaissance des signes de l’AVC.
L’AVC, ou attaque cérébrale, survient majoritairement lorsqu’un caillot bloque une artère cérébrale, privant une partie du cerveau d’oxygène. Cette obstruction entraîne la mort des cellules cérébrales, provoquant des séquelles graves si la prise en charge n’est pas rapide. Dans 20 % des cas, l’AVC est dû à une hémorragie cérébrale.
Au CHU de Nîmes, différents traitements existent, comme la thrombolyse intraveineuse, qui dissout le caillot, ou une intervention réalisée par des neuroradiologues pour aspirer le caillot via un cathéter. La rapidité de l’intervention est cruciale, comme le rappelle le Dr Anne Wacongne : « Chaque minute compte, chaque minute perdue correspond à 2 millions de neurones détruits ».
La « Journée mondiale de lutte contre l’AVC » au CHU de Nîmes comprend divers ateliers, animés par des professionnels de santé. Parmi les thèmes abordés : la reconnaissance de l’AVC, la nutrition, la fibrillation auriculaire, le dépistage doppler, la gestion de l’hypertension et du diabète, ainsi que l’impact des addictions sur le risque d’AVC.
Cette initiative permet à la population de mieux comprendre l’AVC et de prendre conscience des facteurs de risque comme l’hypertension, le diabète ou encore le tabagisme.