« Force est de constater que la décision de suspendre toutes les prestations aux voyageurs (Vente, prise en charge des voyageurs en situation de handicap…), n’a servi à rien et a même accentué la dégradation de la situation« , regrette la fédération CGT des Cheminots Alès Cévennes dans un communiqué de presse.
Le lundi 10 mars dernier, la SNCF justifiait la suspension des prestations aux voyageurs par l’impossibilité des équipes d’exercer leur mission d’accueil dans des conditions de sécurité satisfaisantes suite à une nouvelle agression. Cette décision, qui « entraîne une fois de plus une dégradation du service public ferroviaire » selon le syndicat CGT est vivement critiquée par ce dernier.
« Des tirs de mortiers en direction des quai »
« La gare de Grand’Combe la Pise a connu une nouvelle escalade de violence avec des tirs de mortiers en direction des quais lors de l’arrivée d’un train. Fort heureusement, notre collègue présent en gare n’a pas été blessé, mais a été pris à parti par plusieurs individus. À la suite de cet événement, il a effectué son droit de retrait afin de garantir sa sécurité », relate David Sirven, secrétaire CGT cheminots Alès Cévennes.
« Les usagers vont de nouveau devoir payer l’incompétence de la SNCF et de l’État »
La CGT de conclure dans son communiqué envoyé ce lundi 31 mars : « Hier soir, la SNCF a pris la décision de fermer la ligne entre Grand’Combe la Pise et Alès durant 3 jours. Les usagers vont de nouveau devoir payer l’incompétence de la SNCF et de l’État. Pour la CGT, il est nécessaire que la direction prenne ses responsabilités en matière de sûreté dans cette gare, la présence de 2 agents en permanence est nécessaire, la sureté ferroviaire doit aussi venir faire des tournées quotidiennes ».
2 agents supplémentaires réclamés
Le syndicat CGT des cheminots d’Alès et des Cévennes va une nouvelle fois interpeller la direction de la SNCF et le sous-préfet sur ce sujet.