La décision récente de mettre fin à l’étiquetage des vins sous l’appellation « Sud de France » a suscité de vives réactions parmi les acteurs régionaux, comme celle de la Présidente de Région, Carole Delga. Franck Proust, président de Nîmes Métropole, s’est exprimé fermement contre cette décision, soulignant ses implications négatives pour la vitalité économique de la région et du pays dans son ensemble.
164 milliards d’euros de déficit du commerce extérieur en 2022 et on tape sur les doigts de ceux qui arrivent à exporter via des stratégies marketing qui ont fait leur preuve… On marche sur la tête ! Je ne peux que me joindre à la réaction de Carole DELGA, présidente de la Région Occitanie, qui défend « Sud de France » comme une marque ombrelle de la production d’excellence régionale.
Franck PROUST, Président de Nîmes Métropole
Une décision incohérente
Le Président de Nîmes Métropole évoque également l’incohérence de sanctionner des initiatives qui ont un impact positif sur la région et le pays dans son ensemble. « Comment ne pas réagir quand on brandit le droit pour sanctionner des initiatives qui, non seulement ne font grief à personne, mais participent au bien collectif d’une région et d’une Nation, alors que, dans le même temps, l’actualité nous abreuve d’absence de droit dans bien des situations autrement plus dramatiques sur les plans individuel et collectif ? »
Un label essentiel pour les producteurs locaux
Enfin, il souligne l’importance de l’étiquetage « Sud de France » en tant que catalyseur de croissance pour les entreprises et les producteurs locaux :
Nombre d’entreprises et de producteurs de Nîmes Métropole ont trouvé en « Sud de France » une force de commercialisation qui n’était pas à leur portée financière.
Franck PROUST, Président de Nîmes Métropole
Cette réaction de Franck Proust reflète un sentiment partagé par de nombreux acteurs économiques régionaux.