Dès 2025, des radars « ultra-modernes » pourraient voir le jour en France.

Ils ne se contenteront plus de flasher les excès de vitesse. Téléphone à la main, non-port de la ceinture ou non-respect de la distance de sécurité, trois nouvelles infractions pourraient aussi être détectées et sanctionnées. En début d’année prochaine, 160 de ces nouveaux radars pourraient se rajouter aux quelque 4.000 appareils déjà présents sur les routes françaises.

Infractions cumulables

Dans un texte publié à Bercy, Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la Sécurité routière, a indiqué que ces infractions seraient détectées grâce à « l’appropriation de technologies ou de techniques innovantes, comme l’extension de l’usage de l’intelligence artificielle pour améliorer les performances du contrôle automatisé ». Ces infractions seront chacune sanctionnées d’une amende de 135 euros, en plus du retrait de trois points sur le permis de conduire. Elles sont également cumulables, un conducteur pourrait donc être sanctionné trois fois sur un seul flash de radar.

Plus de 2 milliards d’euros de recette en 2023

Pour rappel, en 2023, le montant – en hause continue depuis 2021- des amendes routières encaissées par l’État (radars automatiques ou PV) a dépassé les 2 milliards d’euros, selon la Cour des comptes. Le gouvernement prévoit d’allouer 46,3 millions d’euros à l’entretien des radars existants et à l’installation de ces nouveaux équipements. Les parlementaires doivent examiner cette mesure du Projet de loi de finances pour 2025. Affaire à suivre.