Depuis trois jours, la gendarmerie des Pyrénées-Orientales s’est grandement mobilisée dans le cadre d’une opération « place nette » menée sur le département. Une mobilisation saluée par le préfet, Thierry Bonnier, qui en dresse le bilan.
Après l’Hérault, avec Béziers, c’est au tour des Pyrénées-Orientales d’être le terrain de chasse des forces de l’ordre dans le cadre de l’opération « place nette », visant à éradiquer toutes les formes de trafic et d’économie souterraine et qui menacent la sécurité et le bien-être des citoyens. Ainsi, ce sont près de 500 gendarmes, de diverses unités telles que les brigades, les PSIG (Pelotons de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie), l’EDSR (Escadron Départemental de Sécurité Routière), les équipes cynophiles, la brigade nautique, le PGHM (Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne), ainsi que deux pelotons de l’EGM de Bourg Saint Andéol, qui ont été mobilisés pour cette opération d’envergure.
Le bilan en chiffres
Via son compte X (ex-Twitter), le préfet des Pyrénées-Orientales a livré plusieurs chiffres démontrant l’importance et la réussite de cette opération :
- 1340 personnes ont été contrôlées.
- Plus de 1300 véhicules ont été inspectés (bus, des trains, des cyclos et des voitures)
- Plus de 20 individus ont été interpellés et placés en garde à vue.
- Près de 30 opérations ont été menées avec succès.
- De nombreuses fiches de recherche ont été mises à jour qui ont mené notamment à l’interpellation d’un individu recherché pour viol et à la découverte d’un mineur en fugue.
- Également, d’importantes saisies ont été réalisées, comprenant 55 kilogrammes de résine de cannabis, de nombreuses armes, des milliers d’euros en espèces, des cigarettes de contrebande, des produits stupéfiants et des produits interdits à la vente.
Enfin, Thierry Bonnier précise que des opérations de la sorte sont vouées à être menées de nouveau à l’avenir.