À Mazamet, dans le Tarn, une récente décision du maire DVD, Olivier Fabre, a déclenché une vive polémique. Il a choisi de donner la priorité aux enfants dont les parents travaillent pour accéder aux cantines scolaires.
Le maire a défendu sa politique en affirmant qu’il s’agit d’une question de priorité et non de discrimination. Selon lui, cette mesure est destinée à aider les familles qui n’ont pas la possibilité de rentrer chez elles pour préparer un repas, contrairement à celles où les parents sont au chômage.
La municipalité de Mazamet a pris une mesure visant à gérer les fortes affluences dans les cantines scolaires. En cas de surcapacité, les enfants dont un ou deux parents travaillent seront prioritaires pour déjeuner à la cantine. Les parents qui ne travaillent pas seront invités à venir récupérer leurs enfants à la mi-journée.
« Il faut responsabiliser un peu les gens »
Cette mesure, qui n’a pas encore été appliquée, a pour objectif de « se prémunir » et de « tranchées » en cas de situation exceptionnelle. Elle prévoit également des exceptions pour les enfants dont les parents ont des rendez-vous professionnels ou des entretiens d’embauche. Ces enfants pourront être pris en charge sur présentation d’un justificatif.
Face à ceux qui l’accusent d’enlever le seul repas de la journée à certains enfants, le maire doute de cela, comme il affirmer lors d’un live sur Facebook: « J’ai beaucoup de mal avec cette affirmation. Je conçois qu’il y ait des foyers qui ont des fins de mois difficiles, mais je constate aussi qu’en France, en particulier pour ceux qui ne travaillent pas, il y a quand même un certain nombre d’aides qui existent. »