Nouvelle fusillade ce mardi soir à Nîmes : cinq blessés, dont un grièvement
Une nouvelle fusillade a éclaté ce mardi soir vers 20h dans le quartier du Chemin-Bas-d’Avignon à Nîmes, faisant cinq blessés dont un grièvement. Selon les premiers éléments de l’enquête, trois individus à bord d’une voiture ont ouvert le feu sur un groupe de personnes à proximité place Michel Bully avant de prendre la fuite.
Les cinq victimes, touchées aux jambes, ont été transportées à l’hôpital. L’état de l’une d’entre elles est jugé préoccupant, mais son pronostic vital n’est pas engagé.
Six douilles ont été retrouvées sur les lieux de la fusillade, un quartier gangréné par le trafic de drogue. La police judiciaire a été saisie et une enquête est en cours pour identifier les auteurs et déterminer les circonstances exactes de cet énième fusillade. Un véhicule, soupçonné d’avoir été utilisé par les auteurs du règlement de compte a été retrouvé incendié quelques kilomètres plus loin, sur la commune de Marguerittes.
Le Chemin-Bas d’Avignon sous le joug de la peur. Rien ne change.
Cet incident a provoqué une nouvelle vague d’inquiétude chez les habitants du quartier, déjà confrontés à une insécurité croissante. Des voix s’élèvent pour dénoncer l’abandon du quartier par les autorités et réclamer des moyens supplémentaires pour lutter contre la délinquance. Le mercredi 20 mars, sept des douze agents du centre social André-Malraux, situé dans le quartier du Chemin Bas d’Avignon à Nîmes, ont décidé d’exercer leur droit de retrait pour cause d’insécurité.
Début février, c’était l’école Georges-Bruguier qui été tristement mis en avant dans la presse nationale suite à la fusillade du jeudi 8 février 2024 en pleine journée à proximité directe de l’établissement et des jeunes élèves. Quelques jours plus tard, nouveau drame : l’assassinat d’un homme de 38 ans sous les yeux de son fils, a quelques mètres de cette même école. En réponse à la montée de la violence liée au trafic de stupéfiants, la majorité des enseignants de l’école Georges-Bruguier se sont mis en grève. Moins de 50 élèves sur 250 étaient présents lors de la rentrée scolaire suivant les vacances d’hiver.
Cette situation met en évidence le sentiment d’insécurité, justifié, qui prévaut dans le quartier, où les habitants se sentent livrés à eux-mêmes depuis des années.
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