En banlieue nîmoise, un conducteur d’ambulance a été récemment contrôlé par les militaires du peloton motorisé de Nîmes. En effet, ce dernier circulait sur une voie de bus. D’après les informations communiquées par la gendarmerie du Gard, le contrôle des forces de l’ordre a révélé des éléments bien plus graves. Le conducteur était sous l’emprise de cocaïne. De ce fait, il a immédiatement perdu son permis, suspendu provisoirement. Les forces de l’ordre rapportent un autre élément. En effet, le comportement du conducteur révèle aussi un grave manquement professionnel. Le patient, seul à l’arrière du véhicule, était transporté sans surveillance et en position assise, alors qu’une prescription médicale imposait un transport en position allongée, sous surveillance continue. L’ambulancier a été placé en garde à vue et devra répondre de ses actes devant le tribunal judiciaire de Nîmes.
L’ambulancier sous cocaïne, le patient sans surveillance
Localement, cet incident porte un coup à la réputation des professionnels nîmois du transport médical. Il soulève également des inquiétudes légitimes parmi les familles et les établissements de santé, qui s’attendent à un niveau de rigueur exemplaire de la part des ambulanciers. Le secteur du transport sanitaire est directement touché. Tout manquement dans la chaîne de soins compromet la sécurité des patients. Dans ce cas précis, l’ambulancier s’expose à de lourdes conséquences. La consommation de stupéfiants par un professionnel en charge de patients constitue une faute grave, passible de sanctions pénales et administratives.