Les faits
Mardi 25 mars, les gendarmes ont placé en garde à vue quatre membres de la famille d’Émile : ses grands-parents maternels et deux de leurs enfants majeurs. Les interpellations ont eu lieu à La Bouilladisse, dans les Bouches-du-Rhône, vers 6h30. Tous les quatre sont entendus pour « homicide volontaire » et « recel de cadavre ». Les enquêteurs ont perquisitionné le domicile familial. Un van de transport de chevaux présent sur place a été saisi et recouvert de plastique. La voiture du grand-père, Philippe Vedovini, a également été embarquée. Les enquêteurs ont quitté le domicile des grands-parents en fin de matinée.
La Bouilladisse est profondément marquée par cette affaire. Les grands-parents d’Émile y vivent depuis longtemps. C’est aussi dans cette commune que le petit garçon a été enterré le 8 février dernier.
Depuis plusieurs mois, les autorités excluaient l’hypothèse d’une disparition accidentelle. Le 13 mars, une quinzaine d’enquêteurs avaient fouillé le hameau du Haut-Vernet, concentrant leurs recherches près de l’église. La jardinière saisie ce jour-là n’a pas fourni les preuves attendues. Néanmoins, l’enquête s’est intensifiée autour de la famille proche.
Une enquête toujours en cours
Les gardes à vue pourraient se prolonger 48 heures. Aucune mise en examen n’a encore été annoncée. Les enquêteurs poursuivent les analyses du véhicule saisi. Le parquet pourrait communiquer dans les prochaines heures.