Le 3 avril dernier, une jeune fille sort de son travail à Montpellier. Elle attend le tramway à la station Voltaire pour rentrer chez elle. Alors qu’elle est sur son téléphone, un homme l’interpelle. Il lui demande une cigarette. Elle n’a même pas le temps de répondre que l’individu a déjà ses mains autour de son cou. Il tire sur son collier afin de lui voler son médaillon. La chaîne du collier se casse. Le médaillon se retrouve, comme convenu, entre les mains de l’homme. Une femme témoigne qu’elle a entendu les cris d’une jeune fille appeler à l’aide. Des passants tentent de rattraper l’homme. Malheureusement, il prend la fuite.
La police parvient à retrouver l’individu. Il est interpellé. Le médaillon est rendu à la jeune fille qui dépose plainte. Le tribunal correctionnel de Montpellier juge cette affaire. Cette jeune fille, fraîchement majeure, a peur de recroiser l’individu. Elle a été psychologiquement impactée par cet évènement.
« Il m’a demandé une cigarette. Quelques secondes plus tard, il avait ses mains autour de mon cou« , affirme-t-elle à la barre.
Dans le box des accusés, le prévenu nie complètement les faits. Selon lui, il était en train de faire un jogging. Il serait malencontreusement entré en collision avec la jeune fille. Sous l’impact, le collier se serait retrouvé dans ses mains … La victime et son avocate sont agacées par cette explication confuse.
Le tribunal correctionnel de Montpellier a reconnu coupable l’individu de vol et de violences. Il est condamné à une peine de six mois d’emprisonnement ferme.