Le 7 mai dernier, alors qu’ils patrouillent dans le nord de Montpellier, des policiers repèrent un véhicule effectuant un virage sans utiliser de clignotant. Ils décident donc de le contrôler. Avant d’intervenir, ils procèdent à une vérification dans leur base de données : le véhicule est signalé volé. Le contrôle se transforme alors en interpellation. Le conducteur, un jeune homme de 25 ans, est rapidement appréhendé. Les agents découvrent également qu’il circule sans permis.
Interrogé sur les faits, il finit par se livrer. Il aurait aperçu un véhicule stationné sur un parking, les clés posées à terre. Une « opportunité » qu’il aurait saisie pour s’emparer de la voiture. Lors de l’audience le vendredi 9 mai dernier, la présidente, Madame Geneviève Boussaguet, l’interroge : « Pourquoi volez-vous, Monsieur ? » Réponse laconique du prévenu : « Bonne question. Je n’ai pas de réponse ». Il reconnaît par ailleurs conduire sans permis depuis deux à trois ans. Sauf que ce n’est pas la première fois que le prévenu commet des faits de vol et de conduite sans permis. En effet, il a été condamné pour des faits similaires au mois de mars 2025.
Véhicule volé et conduite sans permis, le voleur présumé aurait trouvé les clés par terre
Sans emploi, vivant chez sa mère, le prévenu reconnaît consommer occasionnellement du protoxyde d’azote. Malgré quatre condamnations antérieures, il ne s’était jamais présenté à ses audiences. Ce 9 mai, il était contraint par une détention provisoire. La Procureure de la République, Karine Esteban, requiert une peine de six mois d’emprisonnement en semi-liberté. La défense ne s’oppose pas à cette proposition. Au vu des éléments du dossier, le tribunal correctionnel de Montpellier le déclare coupable et le condamne à six mois de prison, sans mandat de dépôt.