« On est très heureux de constater que le sujet compte pour les Français. Peu importe la couleur politique, on va dans le même sens », se réjouit l’adjoint au maire de Montpellier, en charge de la condition animale, Eddine Ariztegui. Ce dernier a présenté le texte voté à l’unanimité par les élus en conseil municipal de Montpellier ce mardi 11 février.
Des cas de maltraitance abominables en France
Eddine Ariztegui illustre le bien-fondé de ce texte par quelques exemples de maltraitance animale à l’occasion de tournages audiovisuels en France : « un ours battu à coups de matraque, un ourson battu à coups de poing et de pied jusqu’à l’évanouissement, un aigle retrouvé mort et son cadavre utilisé comme une marionnette… »
« Les animaux qui ne sont pas des acteurs »
L’élu du Parti animaliste de rappeler : « les productions se doivent de respecter l’intégrité des animaux qui ne sont pas des acteurs ». Une règlementation qui, il l’espère, incitera les législateurs à pondre une loi similaire. Pour rappel, la municipalité de Montpellier a, par le passé, interdit les cirques avec des animaux.
Un risque de voir s’échapper les productions vers d’autres contrées ? « Ecoutez, on les invite plutôt à filmer les animaux dans leur milieu naturel. De notre côté, nous les refuserons dans la commune », conclut-il déterminé.