Les policiers municipaux sont attendus ce samedi 3 février devant la préfecture de Montpellier dans le cadre d’une manifestation après le dépôt d’un préavis national de grève.
Après les agriculteurs, les infirmiers libéraux et les taxis, c’est au tour des policiers municipaux de faire entendre leurs voix et leur mécontentement. Ceux-ci réclament une reconnaissance et un statut équivalent à leurs homologues nationaux et de la gendarmerie, comme le rapporte nos confrères de Métropolitain. La CGT ainsi que l’UNSA seront présents sur les lieux du rassemblement.
Des disparités trop présentes
Parmi leurs revendications, les policiers municipaux souhaitent mettre fin aux disparités de statuts entre eux et leurs collègues de la police nationale ou gendarmes, notamment en ce qui concerne la rémunération : « Dans la gendarmerie et la police nationale, les agents bénéficient d’indices de technicité qui gonflent leur salaire. En moyenne, ils gagnent 500 à 600 euros de plus que nous par mois », confie Romain Blanès, membre de la CGT à nos confrères.
Un autre point noir selon eux se passe du côté de leur retraite. En effet, ils réclament que leur indemnité spéciale de fonction soit totalement prise en compte dans le calcul de leur retraite et non petit pourcentage, comme cela est le cas actuellement. De plus, les policiers municipaux déplorent que leur départ à la retraite s’effectue à 64 ans, alors que celui de leurs homologues est à 57 ans. Des disparités, qui selon eux, n’ont pas lieu d’être vis-à-vis des risques qu’ils prennent au quotidien sur la voie publique ainsi qu’au regard de certaines missions qui sont similaires de celles des gendarmes ou des policiers nationaux. Enfin, l’arrivée prochaine des Jeux Olympiques ne fait qu’accroître leurs craintes avec l’important effectif policier qui devra être mobilisé durant l’événement.
