À Montpellier, la tension monte entre les taxis et la Caisse primaire d’assurance maladie. Suite à une réunion infructueuse avec le préfet de l’Hérault, des chauffeurs de taxi mécontents ont envahi les locaux de la CPAM. Leur objectif : attirer l’attention sur les conditions de rémunération du transport de patients, récemment modifiées par la Caisse nationale d’Assurance maladie (Cnam).
Le mécontentement des taxis découle d’une nouvelle convention proposée par la Cnam, jugée défavorable par les syndicats les artisans. Les professionnels du transport exigent une renégociation, craignant que les nouveaux termes n’entraînent des remises supplémentaires sur leurs tarifs, ainsi qu’une obligation de covoiturage de patients.
Ce matin une cinquantaine de taxis gardois ont rejoint Montpellier pour se faire entendre. Au petit matin, le cortège est partie du stade des Costières pour rejoindre Montpellier sous la forme d’une opération escargot.
La manifestation, annoncée comme potentiellement reconductible, a été initiée par quatre organisations nationales. Les taxis ont franchi les portes de la CPAM, craquant un fumigène qui a déclenché l’alarme incendie. Les agents de sécurité ont tenté de contenir les manifestants, sans succès. La situation reste tendue sur place, les manifestants réclamant un entretien avec le responsable de la CPAM qui devrait avoir lieu dans les prochaines minutes.