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Montpellier : arrêté pour tentative de vol sur une aire d’autoroute de l’A9

Condamnation par le tribunal correctionnel de Montpellier pour tentative de vol de voitures avec dégradation en récidive légale et port d’arme illégale
© Illustration – un homme tente de voler des voitures avec un tournevis sur l’A9.

Ce mardi 1e avril 2025, le tribunal correctionnel de Montpellier a condamné un individu à huit mois d’emprisonnement assortis d’un sursis probatoire. 

L’affaire remonte au 15 décembre 2024, date à laquelle les forces de l’ordre ont été déployées à la suite d’une tentative de dégradation et de vol de véhicules. En effet, à la réception d’un message sur Snapchat, Monsieur X et le coauteur des faits se rendent sur une aire d’autoroute de l’A9 et tentent d’ouvrir la porte de plusieurs véhicules à l’aide d’un tournevis afin de les dérober. L’un des véhicules étant occupé par son conducteur, ce dernier klaxonne à plusieurs reprises pour alerter des faits et appelle, par la suite, les forces de l’ordres. Afin d’échapper à son interpellation, l’auteur des faits décide de franchir les voies de l’autoroute mais est finalement interpellé et placé en garde à vue. 

Ayant déjà été condamné à 13 ans d’emprisonnement ferme pour participation à une association de malfaiteurs ainsi que des faits de vols avec violence, Monsieur X tente d’expliquer et de justifier son geste. 

Pour gagner cent euros … 

Quand le juge tente de comprendre ces actes, Monsieur X explique avoir perdu l’intégralité de son argent au casino et c’est pour cette raison qu’il a accepté la proposition du coauteur des faits. Monsieur X ayant déjà été condamné pour des faits similaires, il se trouve en état de récidive légale et encoure donc une peine d’emprisonnement de dix ans.  

« Vous vous rendez compte que vous encourez 10 années d’emprisonnement pour cent euros ? », rétorque le juge. Monsieur X affirme qu’il regrette son geste et qu’il craint la condamnation. « Est-ce que vous regretteriez votre geste si vous n’aviez pas été interpellé ? En vue de vos antécédents judiciaires, comment continuer à vous faire confiance ? », lui demande à nouveau le juge. 

Le tribunal a déclaré Monsieur X coupable des faits et l’a condamné à huit mois d’emprisonnement assortis d’un sursis probatoire notamment avec une obligation de travail ainsi qu’une obligation de soins. Au moment du verdict, il a remercié le tribunal de lui avoir laissé une chance. 

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