L’homme est toujours incarcéré, mais 3 expertises psychiatriques ont conclu à sa non-responsabilité au moment des faits en raison d’une altération de sa raison et qu’il ne pouvait donc pas être jugé. La semaine dernière, le parquet de Nîmes a requis un non-lieu dans cette affaire.
« On tue tes deux enfants et on te dit que celui qui a fait ça est fou. Mais un fou ne peut pas prévenir, il avait laissé un message à ma mère en disant que les enfants allaient payer, qu’ils étaient les premiers sur la liste« . Des propos recueillis par Lionel Dian (avec Guillaume Dussourt) pour RMC.
Cinq plaintes et mains courantes avaient été déposées dans le Gard dans les mois précédant le drame par Fatou, la mère des enfants. Cette mère n’a cessé d’alerter police et justice sur l’agressivité et l’état psychiatrique du père de ses enfants. Le procureur de Nîmes reconnaît des« défaillances ».
L’autopsie révélera que les enfants avaient été drogués et étranglés
Pour rappel, le drame a eu lieu dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 août 2019, sur la commune de Beaucaire. Emmanuel, père des enfants et divorcé de sa femme Fatou Fall, a tué ses deux jeunes enfants avant de tenter de se suicider.
Devant les enquêteurs et le juge d’instruction, le père de famille n’a pas donné d’explications à son acte. Il évoque simplement « un trou noir »
L’avocat de la maman, maitre Rémy Nougier, pourrait demander une nouvelle expertise psychiatrique du père des enfants.