« Elles connecteront l’ancien et le nouveau Saint-Jean et permettront aux habitants de se rencontrer, de partager et d’échanger en toute convivialité », se réjouit François Rio, maire de Saint-Jean-de-Védas à 15 minutes de Montpellier. Ce lieu de vie hybride proposera des commerces, des lieux de dégustation, un restaurant d’application, un restaurant sur le toit… Les Halles védasiennes intègreront 22 étals, dont : épicerie fine, boucherie, chocolaterie, fromagerie, poissonnerie, sushis, épicerie italienne…
Un projet sur 3000 m2
Plus largement, les Halles védasiennes font partie d’un projet d’ensemble du territoire composé également d’une large place, de résidences avec 127 logements, d’un centre médical et de bureaux, intégrant une large place à la végétalisation. Ce projet, situé à coté du terminus de la ligne 2, réduit considérablement le nombre de logements initialement prévu sur le secteur de Roque Fraïsse.

50M€
Coût du projet privé d’ensemble financé par FDI : 50 000 000 euros. « Le coût de l’opération pour la Ville de Saint-Jean-de-Védas est de 0 euro », insiste le maire. « Là ou se situent les halles aujourd’hui étaient prévu que du logement, sans équipement public, ni service de proximité, j’ai fait part à la SERM (société publique locale d’aménagement de la Ville et de la Métropole, ndlr) de mon projet de halles qui l’a trouvé tendance », narre l’édile qui a ainsi réduit la part de logements sur cet espace de plus de 3000m2.
« Dans ce quartier de Roque Fraisse, il y a des gens que vous ne voyez jamais dans le village, il fallait un lieu de connexion », soutient le maire. Après un appel à projets, le Groupe FDI a remporté le concours avec l’architecte Jean-Baptiste Miralles et le groupe Romagnoli qui gère également les Halles 610 à Jacou. « On se voit souvent avec le gestionnaire, la famille Romagnoli, qui me tient informé », précise le maire.
Un cabinet médical inclus dans le projet
Sur cet équipement en R+ 3, les étaliers se situeront au niveau 0 et 1 pour de la restauration sur place et à emporter. « On réfléchit encore pour le niveau 2, pourquoi ne pas y mettre un restaurant d’application afin de bien manger sans payer le prix d’un étoilé ? », suggère-t-il. Au niveau 3, la réflexion se poursuit, autour d’une carte familiale notamment. « Il n’y aura pas de vendeur de fruits et légumes dans les halles car nous avons un commerçant à 50m. Par ailleurs, le marché du samedi sera certainement délocalisé sur la place des halles », abonde François Rio. En savoir plus sur le projet prévu pour inauguration en 2025, cliquez ici.