Face à la recrudescence de cas de fièvre catarrhale ovine (FCO) et de maladie hémorragique épizootique (MHE) et aux menaces sérieuses qu’elles représentent pour les ruminants, le préfet de l’Hérault tient à rappeler aux éleveurs que des mesures de prévention efficaces sont disponibles et fait le point sur la situation.

19 foyers du variant 8 de la fièvre catarrhale ovine ont été confirmés dans le département de l’Hérault. En 2023, le ce même variant a touché 57 foyers dans le département de l’Hérault. Un autre variant est également en cours de circulation, mais dans le Nord de la France, et ne touche pas encore le territoire héraultais. Cependant, ce nouveau variant progresse rapidement et nécessite par conséquent une surveillance accrue de la part des éleveurs. Quant à la maladie hémorragique épizootique, deux cas ont été recensés en septembre dans l’Hérault.

La vaccination essentielle

Le préfet de l’Hérault rappelle l’importance des vaccins contre ces maladies. Depuis le 3 octobre, un stock de vaccins contre le variant 3 de la fièvre catarrhale ovine est mis à la disposition gratuite des éleveurs d’ovins. Ce stock inclut le vaccin BLUEVAC 3, qui ne permet pas la certification pour les échanges au sein de l’Union européenne. Pour les bovins, le vaccin BULTAVO 3, disponible uniquement sur le marché privé, permet quant à lui la certification aux échanges s’il est administré par un vétérinaire.

Concernant le variant 8 de la FCO, plusieurs vaccins sont disponibles sur le marché privé, mais leur disponibilité varie en fonction des capacités de production des laboratoires. Enfin, pour la MHE, le vaccin HEPIZOVAC est également accessible via le marché privé et peut être utilisé pour les bovins tout en permettant la certification aux échanges.

Le préfet appelle les éleveurs à se rapprocher des vétérinaires afin de procéder aux commandes de vaccins.