Il y a un an, le journal Le Monde et l’association Générations Futures (GF) révélaient une pollution significative aux PFAS (« Polluants Éternels ») notamment au TFA dans les eaux des rivières aux alentours de Salindres. Le TFA était produit par l’usine Solvay. Depuis, des experts scientifiques ont informé sur la possible toxicité du TFA pour la santé et l’environnement, « le collectif Gard-eau-PFAS » s’est constitué ( riverains, Générations Futures, ex salariés de Solvay, etc.), et a mené des actions et des réunions d’information.

« 61 salariés licenciés »

« L’usine de SOLVAY à Salindres va licencier 61 salariés et laisser un site pollué en l’état », regrette le collectif Gard-eau-PFAS qui dit vouloir mettre toute la lumière sur « les victimes des pollutions aux PFAS (salariés des usines, populations riveraines) ». Les photos prises pendant l’évènement seront affichées sur une façade de la commission Européenne.

« Les appétits de ses actionnaires »

Giovanni Di Francesco, chef de la section PCF Alès, opposait alors : « Et paf, l’argument habituel d’un patron : ‘c’est la faute à la concurrence étrangère et aux normes environnementales’. Disons que c’est plutôt la faute à un patron qui n’a plus investi ici depuis des lustres pour moderniser et se diversifier et a plutôt choisi de nourrir les appétits de ses actionnaires » .

Le collectif interpelle les élus

« Aujourd’hui, le Collectif Gard-Eau- PFAS veut alerter sur les conséquences sanitaires, environnementales et sociales de la présence du TFA dans les eaux des rivières et dans les eaux potables autour et au sud de Salindres. Il interpelle les élus du territoire et les autorités administratives pour soutenir ses démarches, appuyer ses revendications et informer de manière transparente la population », conclut le collectif Gard-Eau-PFAS dans un communiqué de presse.