Gard : « Front anti-républicain prôné par Bruno Retailleau », colère du sénateur PS Denis Bouad

"De nombreux parlementaires et élus doivent leur mandat au front républicain", rappelle le sénateur PS gardois, Denis Bouad.
© DR. Denis Bouad (milieu), sénateur PS du Gard.

Le second tour de l’élection législative partielle dans la première circonscription du Tarn-et-Garonne verra s’affronter le candidat de l’UDR soutenu par le RN, Pierre-Henri Carbonnel, et la socialiste non soutenue par LFI, Cathie Bourdoncle. Bruno Retailleau a appelé à ce qu’aucune voix n’aille à la gauche. Une prise de position qui ulcère les membres du PS, qui dénoncent « l’union de la droite et de l’extrême-droite ». « Cette position marque également une rupture avec l’histoire de la droite républicaine. Cette famille politique, pourtant issue du gaullisme, rompt avec son héritage« , éructe le sénateur PS du Gard et ancien président du Département, Denis Bouad.

Un « basculement idéologique »

Le même poursuit : « C’est également un bouleversement dans l’échiquier politique et un bras d’honneur aux Socialistes qui ont tous pratiqué le front républicain sans ambiguïté et avec constance depuis 2002. Je m’alarme de ce basculement idéologique et attends que les élus du parti LR en opposition, avec l’extrême droite, prennent clairement une distance avec la position du président de leur parti, Bruno Retailleau ». Denis Bouad clarifie par ailleurs : « De nombreux parlementaires et élus de collectivités doivent leur mandat au front républicain et même parfois au désistement pur et simple des candidats de gauche ».

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