Festival de Nîmes : Kendji, Santa, Kalash, Franglish électrisent les arènes

Plusieurs artistes se sont succédés ce week-end avec leur univers propre. Retour sur les derniers concerts qui ont rythmé le Festival de Nîmes.
© Linda Mansouri / InfOccitanie. Kendji Girac dans les arènes de Nîmes .

Place à Kendji samedi 19 juillet dernier. Les arènes de Nîmes sont combles pour acclamer le chanteur aux sonorités gitanes qui fait honneur à ses influences. Muni de sa guitare, voilà qu’il enchaine ses classiques pour le Festival de Nîmes, tantôt fait danser le public intergénérationnel, tantôt fait naitre la larme à l’œil au moment de sa chanson hommage à sa maman. « Laissez-moi regarder deux secondes ce lieu », lance-t-il au public dans les gradins de ce théâtre majestueux que représentent les arènes de Nîmes. « Mon cœur explose de joie de vous voir chanter, danser », reconnaît-il empreint d’une vive émotion. Au micro résonnent ses classiques : Color Gitano, Me Quemo, Pour oublier, Andalouse, No Me Mirès Más…

Pop-corn et un régal

C’est ensuite Santa qui électrise la foule la même soirée, avec ses performances acrobatiques et artistiquement délicieuses. En hauteur sur son piano, l’ex-leader du groupe Hyphen Hyphen a assuré un show vertigineux, le tout sublimé d’un puissant timbre et d’effets pyrotechnique de haute voltige. La voilà tête… à l’envers ! La chanteuse de 34 ans a dynamité la foule avec ses musiciens. Le public se trémousse sur Chanter le monde, La différence, Je brûle, Eva, et bien plus encore. Santa laissera son empreinte à Nîmes…

Stepping et haka

Accompagné de son DJ, Rudeboy et de ses danseurs, Franglish a abreuvé dimanche soir les fans de stepping (danse percussive dans la culture afro-américaine, le corps entier est utilisé comme instrument pour produire des rythmes et des sons), ou de haka. Chanteur a capella, danseur hors pair, Franglish expose les multiples cordes à son arc. Il se présente par ailleurs avec le portrait de Martin Luther King ou du Congo-Kinshasa, son pays d’origine, sur son pantalon. C’est sur une saine rivalité droite / gauche qu’il animera les gradins et la jeunesse donnant de la voix.

« Vous allez comprendre pourquoi je m’appelle Kalash… »

A 37 ans, l’artiste martiniquais Kalash a fait son baptême du feu à Nîmes. Pour sa première, Kalash a embarqué les férus de dancehall. D’une tonalité grave jusqu’à l’aigue, l’artiste stylisé, chaine rutilante sur le torse, a donné de sa personne, occupant généreusement l’espace. « Vous allez comprendre pourquoi je m’appelle Kalash… », hurle Kalash qui enchaine les mots vitesse grand V. Ce week-end était MUSICAL dans les arènes. Prochaine date, GIMS, ce mardi 22 juillet. Comptez sur InfOccitanie pour vivre ce moment en images et vidéos.

Prévisions météo Gard

Consultez notre carte et les prévisions de votre ville.
À Nîmes et partout dans le Gard (30).

MA MÉTÉO
update FIL INFO 24/7

L'app InfOccitanie

Restez connectés

OBTENIR