Le mois dernier, la direction de cet établissement justifiait la fermeture par une baisse importante de la fréquentation et par la loi du 30 novembre 2021, interdisant les spectacles de cétacés d’ici 2026.

Que vont devenir les 4000 animaux ?

Les dirigeants du parc se voulaient rassurants, l‘« objectif prioritaire » est de « relocaliser l’ensemble de ses animaux dans les meilleures structures existantes ».

Deux orques interpellent

Les dernières orques en captivité, Wikie, 23 ans, et son fils Keijo, 11 ans suscitent l’inquiétude. L’option de la réintroduction en milieu naturel a été écartée, elles ne survivraient sûrement pas après des années dans des bassins.

One Voice monte au créneau

Un porte-parole de Marineland confie au Parisien que « plusieurs pistes au sein de parcs aquatiques qui respectent les standards européens en matière de bien-être animal » sont étudiées, notamment un parc situé dans les Canaries, sur l’île de Tenerife.

Dans les Canaries ?

L’association One Voice dénonce cette possibilité, évoquant des mauvaises conditions de captivité, appelant plutôt à un transfert vers un sanctuaire en Nouvelle-Ecosse, au Canada…

Quid des autres animaux ?

En plus de ses deux orques, dauphins, requins, loutres mais aussi flamants roses, otaries, tortues, poissons et coraux qui vivent aujourd’hui au sein du zoo aquatique. La plupart de ces 4 000 animaux seront « envoyés dans des parcs zoologiques ou des réserves », selon la direction de Marineland qui évoque « un plan de relocalisation colossal ».