Le 6 novembre à Alès dans le Gard, un jeune homme de 17 ans a été laissé libre sous convocation par un officier de police judiciaire COPJ* après une garde à vue. Cette interpellation fait suite à l’assaut du commissariat d’Alès lors des émeutes du 30 juin 2023, qui ont éclaté après le décès Nahel, survenu après un refus d’obtempérer en région Parisienne. Des analyses ADN ont permis de relier le suspect à un tube d’artifice utilisé contre les forces de l’ordre durant ces événements.
Une preuve ADN décisive
L’ADN du jeune homme a été identifié sur l’un des engins pyrotechniques. L’objet en question, un tube d’artifice « mortier » avait été détourné de son usage festif pour servir d’arme par destination lors de l’assaut du bâtiment. Cette découverte a mené à la convocation et la garde à vue du suspect ce lundi.
*COPJ : ce mode de convocation est prévu par l’article 390-1 du code de procédure pénale. En tout état de cause, cette convocation par officier de police judiciaire intervient lorsque l’enquête est terminée et que les faits apparaissent suffisamment constitués pour être poursuivis.