Le département du Gard a été le théâtre de nombreuses violences urbaines dans la nuit du vendredi 30 juin au samedi 1er juillet. A l’image du département de l’Hérault, plusieurs communes gardoises ont été le lieu de multiples émeutes comme cela a été le cas à Nîmes, Quissac, Alès ou encore Bagnols-Sur-Cèze.
La préfète du Gard, Marie-Françoise Lecaillon, a dressé, via un communiqué de presse, le bilan de ces actes qui ont frappé le département. Plusieurs bâtiments de l’Etat ont été pris pour cible par les émeutiers :
- La communauté de brigade de gendarmerie de Quissac a subi des attaques au mortier;
- L’intrusion et l’incendie du rez-de-chaussée de la Direction Départementale des Territoires de la Mer du Gard (DDTM);
- Attaque par tirs de mortiers et de jets de projectiles visant le commissariat d’Alès.
Plusieurs biens ont été également endommagés sur la voie publique : des pillages de commerces, des infrastructures de transport, 11 véhicules incendiés et des dizaines de feux de containers de poubelles et mobiliers urbains. La préfète du Gard condamne fermement ces agissements et ces actes de violences.
Marie-Françoise Lecaillon salue également le travail des forces de sécurité et de secours et les remercie pour leur mobilisation durant cette nuit de violences. Elle tient à renouveler son appel à la responsabilité de chacun et au calme.