Inscriptions insultantes, affiches diffamatoires, courriers malveillants, destruction de véhicules, ou encore usurpation d’identité … Tel était le quotidien d’un homme harcelé à Toulouse par son ancienne compagne depuis leur séparation. Selon la Dépêche, la relation entre les deux individus s’est progressivement dégradée à la suite de l’avortement de Madame et de leur séparation courant 2020. S’ensuivent de nombreux actes malveillants dans la vie de Monsieur. Ces actes seraient commis par son ancienne compagne qui aurait notamment vandalisé son véhicule. Elle aurait effectué des signalements anonymes accusant son ex d’être incestueux avec sa fille âgée de 8 ans … Elle s’en serait même prise à la nouvelle secrétaire de Monsieur en communiquant son numéro de téléphone sur les réseaux sociaux.
Désemparé face à la situation, l’homme décide de déposer plainte à plusieurs reprises. Cependant, sa première démarche reste sans effet. En effet, la plainte a été classée sans suite. Ce n’est qu’après de nouvelles plaintes, notamment déposées par la secrétaire, que la mise en cause est finalement interpellée. Elle est placée en garde à vue en raison de ces faits de harcèlement commis à Toulouse.
La perquisition de son ordinateur révèle de nombreuses correspondances avec un policier.
Les forces de l’ordre font une découverte surprenante. Un policier en service aurait transmis des informations confidentielles concernant l’enquête en échange de photos intimes envoyées par la mise en cause. Le policier reconnaît avoir aidé la mise en cause dans ses démarches mais affirme que c’était par simple amitié et non pas en échange de photos dénudées.
Les deux mis en cause seront jugés au mois de mai et de juin 2025.