Ce jeudi 13 février, le ministre de l’Économie, Éric Lombard s’est rendu en Haute-Garonne et a visiter la ligne d’assemblage de l‘A321 d’Airbus près de Toulouse. Son déplacement visait à rassurer les acteurs du secteur aéronautique, préoccupés par la baisse des fonds alloués au Conseil pour la Recherche Aéronautique Civile (Corac), estimée à 70 millions d’euros.

Pour maintenir le niveau de soutien financier, le ministre a annoncé qu’une partie du plan France 2030 serait dédiée à l’aéronautique. Ce plan stratégique, présenté par Emmanuel Macron en 2021, identifie dix enjeux majeurs pour l’avenir du pays. Toutefois, la décision finale reviendra aux gestionnaires de France 2030.

Airbus engagé dans la décarbonation

Lors de sa visite, Éric Lombard a découvert les premiers A321 XLR, des avions plus économes en carburant, consommant 30 % de moins que leurs prédécesseurs. Cette performance est rendue possible grâce à des ailes plus longues et plus fines ainsi qu’à des réacteurs améliorés.

En octobre 2024, Airbus a livré le premier A321XLR à la compagnie espagnole Iberia. Fort de plus de 500 commandes, l’avionneur toulousain veut jouer un rôle clé dans la décarbonation du transport aérien.

Carnet de commandes plein pour Airbus

L’année 2025 débute sous les meilleurs auspices pour Airbus avec un carnet de commandes bien rempli : 8 658 avions à livrer dans les prochaines années. En 2024, l’avionneur a livré 766 appareils, dont 677 monocouloirs (A320neo et A321neo). Parmi les temps forts, la première livraison du A321XLR à Iberia et les premières livraisons des A330neo et A350 à plusieurs clients internationaux.

Dans l’aéronautique, la rentabilité dépend en grande partie de la livraison des avions, les compagnies réglant la majorité du prix à la réception. Airbus révélera ses résultats financiers le 20 février 2025, un rendez-vous clé pour mesurer la performance du géant européen.