Dans un discours devant l’Assemblée générale des Nations unies à New York, Emmanuel Macron a franchi un pas symbolique lundi soir, en annonçant la reconnaissance par la France de l’État de Palestine. Une décision saluée par Mahmoud Abbas et l’Autorité palestinienne.
« Un acte politique et diplomatique empreint de gravité et de responsabilité »
« C’est un moment historique. Un acte politique et diplomatique empreint de gravité et de responsabilité, assorti de l’exclusion du mouvement terroriste du Hamas et son désarmement. Cette initiative multilatérale (avec le Royaume-uni, l’Australie, le Canada, etc.), qui en fait sa force, doit être demain bien plus qu’un symbole », réagit Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.
« Le chemin s’annonce long et douloureux »
Elle nuance toutefois : « Le chemin s’annonce long et douloureux, mais cette volonté doit rouvrir la voie à la libération des otages israéliens et à l’arrêt des massacres des civils de Gaza. Elle doit relancer un nouveau processus d’une solution à deux États, peuples israélien et palestinien vivant côte à côte, dans la sécurité et la dignité. Avec, ce soir, une pensée émue pour Yitzhak Rabin assassiné il y a 30 ans. L’espoir de paix ne s’éteint pas ».