Occitanie : non-censure du gouvernement, le PS a « parlé de sa propre voix », juge Carole Delga

Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, s'est exprimée dans Les colonnes du média La Tribune Dimanche suite à la non-censure du budget du gouvernement Bayrou par le PS.
© Linda Mansouri / InfOccitanie. Carole Delga, présidente de la Région Occitanie. .

Dans une argumentation détaillée, Carole Delga s’est livrée dans les colonnes de la Tribune Dimanche, dimanche dernier. La présidente de la Région Occitanie dlivre quelques explications quant à la décision du Parti socialiste de ne pas voter la censure du budget.

« Un moment d’affirmation »

« La volonté du Parti socialiste de négocier avec le gouvernement pour boucler le budget 2025, sa capacité à obtenir certaines avancées importantes pour les Français puis, en toute logique, de décider de ne pas voter la censure est un moment d’affirmation », juge Carole Delga. Dans un communiqué publié mercredi 5 février, La France insoumise incriminait le Parti socialiste qui n’a pas voté la censure du gouvernement sur le projet de loi de finances. « En refusant de censurer le gouvernement de François Bayrou, le PS et le RN viennent d’accepter un budget pire que celui de Michel Barnier« , accuse la formation de Jean-Luc Mélenchon. 

« Ni Macroniste ni Mélenchoniste, je n’ai cessé d’appeler, depuis 2017 »

Carole Delga clarifie dans la Tribune du Dimanche : « Un moment qui fait date pour nos concitoyens et celles et ceux qui promeuvent ou soutiennent la gauche de la responsabilité et de l’action. Ni Macroniste ni Mélenchoniste, je n’ai cessé d’appeler, depuis 2017, à cette affirmation, conforme à notre idéal et nos valeurs, en adéquation avec ce que nous vivons et ressentons chaque jour. Oui, il était temps que le Parti Socialiste parle de sa propre voix, fasse entendre sa singularité – et donc son utilité – au sein d’un pays où le bruit et la fureur ont remplacé la raison et l’action, avec les dégâts que l’on sait« .

« Ces petits procureurs de la gauche radicale »

La même d’interroger : « De quoi avions-nous peur ? De perdre des circonscriptions ? D’être à nouveau jugé par ces petits procureurs de la gauche radicale qui distribuent les bons et les mauvais points sans jamais mettre les mains dans le cambouis ? D’être accusé de « trahir le peuple » par ceux-là mêmes qui, chaque jour, pense plus à leur destin présidentiel qu’au quotidien de millions de Français parmi les plus modestes et les plus en difficulté ? »

La « réconciliation de la gauche avec les Français »

Carole Delga clarifie : « Je ne me suis jamais située dans ce débat fumeux des « gauches irréconciliables », aujourd’hui plus que centenaire, masquant l’essentiel à mes yeux : la réconciliation de la gauche avec les Français ». Déclaration de Carole Delga à lire intégralement dans la Tribune Dimanche : cliquez ici.

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