Soins du visage ou encore danse country sont proposés depuis une semaine aux détenus de la maison d’arrêt de Seysses, au sud de Toulouse, à l’occasion de la Saint-Valentin. Une situation qui déplaît fortement au personnel de la prison qui juge cela « honteux », rapporte La Dépêche. Ces massages du visage ont été offerts le jour de la fête des amoureux par une école toulousaine. La semaine dernière les prisonniers ont pu participer à des cours de danse country, la semaine prochaine celles et ceux qui le souhaitent pourront s’adonner à un atelier de « yoga mixte ».
Les détenus avant les surveillants ?
Ces activités sont organisées afin que les détenus de la prison de Seysses se sentent épanouis. Des séances de réconfort qui ne passent pas auprès du personnel. « Je trouve ça choquant qu’un violeur, qu’un kidnappeur puisse bénéficier de ça. Ils sont punis pour des faits graves, nous devons aussi penser aux victimes », déclare Jérôme Combelle, secrétaire FO pénitentiaire Seysses à nos confrères. Au-delà de la dimension éthique, les surveillants déplorent que ces activités pour les détenus sont organisées à leur détriment. « Quatre surveillant ont dû payer le repas, faut d’un budget nécessaire », confie David, membre du Syndicat Pénitentiaire des Surveillant(e)s, à La Dépêche. Enfin, ce dernier constate et regrette que « les délinquants semblent passer avant la société ».