Depuis 2019, le train des primeurs, qui assure la liaison entre Perpignan et le marché de Rungis, traverse une période difficile. Ce service de transport de fruits et légumes subit de fréquentes interruptions, sans aucune garantie de pérennisation. Après une suspension estivale, la reprise s’annonce incertaine, une source d’inquiétude pour les Élus locaux, malgré les nombreux moyens mis en oeuvre par la Région Occitanie pour la survie de ce dernier.
« Avec Carole Delga, nous nous sommes occupés de ce train depuis qu’il a été annoncé en survie », rappelle Jean-Luc Gibelin, vice-président chargé des transports à la région Occitanie. Au regard de la situation qui impacte actuellement le train des primeurs, la Région Occitanie continue sa mobilisation afin d’assurer sa survie et son bon fonctionnement. « Nous restons mobilisés. Notre position est très simple : il faut une liaison ferroviaire pérenne entre le marché Saint-Charles et le marché de Rungis », explique le vice-président.
Un besoin ministériel
Aujourd’hui, la Région Occitanie ne peut pas agir davantage sans l’appui et les décisions du Gouvernement, notamment du Ministère des Transports. « L’autorité organisatrice du fret est le Ministère. C’est donc à lui d’organiser une liaison ferroviaire pérenne entre les deux marchés », explique Jean-Luc Gibelin. Cela fait plusieurs mois, que la Région Occitanie appelle l’État à mettre des moyens en place pour sauver cette ligne, en vain.
Nous avons fait ce que nous avions à faire à l’échelle de la Région en mettant en place le co-financement pour les embranchements pour les entreprises, en soutenant le site de Saint-Charles, en participant au projet d’aménagement avec l’État. Sur cela, nous sommes au rendez-vous. Mais c’est d’abord et avant tout à au Gouvernement d’assurer ce qu’il a à faire.
Jean-Luc Gibelin, vice-président chargé des transports à la région Occitanie
L’arrêt de cette liaison ferroviaire aurait des conséquences irréversibles sur l’économie locale, l’emploi, ainsi que l’environnement. « C’est bien pour cela que la mobilisation est engagée depuis de nombreuses années parce que c’est en amont que ces questions doivent être travaillées », conclut Jean-Luc Gibelin.