« Nîmes en commun » est frontalement opposé au projet de Budget présenté par François Bayrou. Le Premier ministre a annoncé un vote de confiance le 8 septembre à l’Assemblée nationale. Un mouvement citoyen « Bloquons tout » aura lieu, quant lui, le 10 septembre prochain, et les journées d’actions intersyndicales à suivre à partir du 18 septembre. Le Premier ministre devra démissionner s’il n’obtient pas la majorité des voix des députés.

Un gouvernement « toujours favorable aux plus riches »

« L’inflexibilité de ce gouvernement, refusant tout changement dans la politique menée depuis des années, toujours favorable aux plus riches et ne demandant des sacrifices qu’aux classes moyennes et populaires, nous conduit à nouveau dans une impasse », déplore le collectif « Nîmes en commun » réunissant le PS, le PCF, EELV, Ensemble, le PRG, Génération.s et Place publique, autour de Vincent Bouget candidat PCF aux municipales de Nîmes.

La réduction annoncée de 44 milliards d’euros de dépenses publiques fait peser, insiste le collectif, une « menace sur le fonctionnement des collectivités locales, qui sont étranglées financièrement et manquent de moyens pour assurer leurs missions essentielles (école, culture, transports, soutien aux associations, prestations sociales…) ».

Quelles conséquences pour Nîmes ?

« Nîmes en commun » s’inquiète pour la capitale gardoise, listant les griefs possibles : « À Nîmes, un tel budget aurait des répercussions immédiates et désastreuses : moins de moyens pour les services publics dans les quartiers où le taux de pauvreté est extrêmement élevé et où les guerres de narcotrafiquants entraînent de graves conséquences sur l’intégrité, la tranquillité et la santé physique et mentale des habitants ; la réduction des amplitudes horaires et de la présence des services publics dans tous les quartiers ; moins de moyens pour la réfection de la voirie, pour l’amélioration de l’isolation des bâtiments publics ou la rénovation des écoles, et plus largement une réduction des financements pour les investissements indispensables pour faire face au dérèglement climatique« .

Puiser les « moyens financiers là où ils se trouvent réellement »

Pour ces forces locales de Gauche, le budget proposé par le gouvernement est tout bonnement « inacceptable ». « Nous pensons qu’il est essentiel de rechercher une société juste, en puisant les moyens financiers là où ils se trouvent réellement, pour proposer des solutions aux défis et aux menaces du XXIe siècle, face auxquels les collectivités locales sont en première ligne », conclut le collectif.