La ville de Nîmes s’apprête à renouveler la convention qui la lie à la Fédération des chasseurs du Gard pour le Clos Gaillard. L’occasion rappeler les consignes de sécurité concernant les battues.
La convention qui lie la Ville et la Fédération départementale des chasseurs du Gard concernant les battues qui se déroulent au Clos Gaillard (propriété de la collectivité) doit être renouvelée le mois prochain. Avant cette signature, Chantal May, Adjointe déléguée à la Végétalisation, aux parcs et jardins, souhaite « avertir et sensibiliser les Nîmois à la problématique des sangliers, à la dangerosité lors des battues, à l’interdiction de nourrir marcassins et sangliers. »
Ne pas laisser trainer de la nourriture
Ce qui est valable également pour les chasseurs qui se doivent d’être « exemplaires », rappelle l’élue. « Un marcassin, même une fois adulte, reviendra là où il a trouvé de la nourriture, il est donc important de ne pas en laisser traîner. Il est conseillé aux habitants des garrigues nîmoises de faire la demande, auprès de Nîmes Métropole, pour bénéficier de bacs d’ordures ménagères avec verrou », indique l’élue.
La signalisation jugée non « convaincante »
Aujourd’hui, lors des battues, la signalisation installée par les chasseurs n’est pas convaincante aux yeux de la Ville, qui souhaite accentuer la sécurité des usagers du Clos Gaillard, dans le cadre de la nouvelle convention. Les agents de la Ville sur site veilleront à faire respecter les règles. Les sangliers, qui font partie à part entière de la biodiversité nîmoise, représentent également un danger pour la population et ils provoquent des chocs routiers (23 comptabilisés en 2023). « Il est donc essentiel de réguler leur nombre à l’aide de battues. Mais également d’identifier des lieux stratégiques qui ne mettent pas en péril les promeneurs », abonde la Ville.
23 chocs routiers en 2023
Comme c’est déjà le cas au Bois des Espeisses et au Mas d’Escattes, il a été décidé d’installer des cages dans des lieux non accessibles au public. « Ce système a prouvé son efficacité », précise la Ville. De plus, la collectivité a demandé au CNRS de poser des colliers connectés sur quelques sangliers afin d’analyser leurs déplacements. Ces données, permettront d’identifier des lieux stratégiques pour poser des cages et mieux gérer les battues.