Dans le cadre d’un conflit de voisinage, le tribunal correctionnel de Montpellier a reconnu coupable une habitante de Balaruc-les-Bains pour dégradation de biens appartenant à autrui.

Inscriptions à base d’excréments sur des volets

Les faits remontent au 25 mai 2025. Ce jour-là, un homme dépose plainte après avoir vu sa voisine lancer une pierre contre son volet, avant qu’elle ne tente d’y mettre le feu. L’enquête révèle rapidement que la suspecte n’en est pas à son premier différend. Elle est déjà impliquée dans deux autres procédures pénales relatives à des conflits de voisinage, comprenant notamment des inscriptions à base d’excréments sur des volets et diverses dégradations de biens.  

Lors de son audition, la femme reconnaît l’ensemble des faits, expliquant avoir voulu « faire peur » à son voisin. Elle affirme cependant être victime de harcèlement de sa part, une accusation que l’homme réfute fermement à l’audience. Un expert psychiatre conclut à une altération de son discernement au moment des faits, mais la prévenue refuse catégoriquement tout soin psychiatrique.

Altération de son discernement

« Je ne veux rien. Je ne demande pas de dommages-intérêts. Je veux simplement que cela cesse et qu’elle soit prise en charge », confie la victime à la barre. Absente à son procès ce 27 octobre, la prévenue, âgée de 67 ans, est déclarée coupable. Le tribunal correctionnel de Montpellier, tout en tenant compte de l’altération de son discernement, prononce à son encontre une interdiction de contact avec la victime et lui interdit de se rendre à son domicile durant deux ans. À titre de peine complémentaire obligatoire, elle se voit également interdire de porter une arme pendant cinq ans.