« Lors du prochain Conseil municipal (ce jeudi 10 avril, ndlr) nous (Mupes, ndlr) porterons un vœu pour que Montpellier cesse tout soutien à la « Journée de Jérusalem ». Un événement qui légitime la colonisation et va à l’encontre du droit international. Montpellier doit être une ville de paix et de justice », déclare Alenka Doulain du groupe Mupes (Montpellier Union Populaire Ecologique et Sociale), sur X.
« Légitime la colonisation »
La Journée de Jérusalem, ou Yom Yerushalayim, est une fête nationale israélienne célébrant la réunification de Jérusalem lors de la guerre des Six Jours en juin 1967. Cette journée marque la fin de la division de la ville, avec Jérusalem-Est passant sous contrôle israélien, permettant ainsi un accès libre aux lieux saints juifs comme le Mur des Lamentations. Les célébrations incluent des prières, des défilés à travers la ville, avec notamment la marche des drapeaux.
Une journée et des controverses
Pour autant, la journée nourrit les tensions, Jérusalem-Est (appelée Al Quds), étant également revendiquée comme capitale par les Palestiniens. Des pays ne reconnaissent pas la souveraineté israélienne sur cette partie de la ville, considérée comme territoire occupé. Selon le droit international, Jérusalem-Est est considéré comme un territoire occupé.
Des manifestations annulées en 2024
En 2024, à l’occasion de la 47ème journée de Jérusalem, toutes les manifestations au domaine de Grammont avait été interdites. “Au regard de la sensibilité du contexte national et international, et face aux risques avérés de troubles à l’ordre public”, avait indiqué le préfet de l’Hérault François-Xavier Lauch, dimanche 23 juin 2024.
📢 Lors du prochain Conseil municipal, nous porterons un vœu pour que Montpellier cesse tout soutien à la "Journée de Jérusalem".
— Alenka Doulain (@AlenkaDoulain) April 8, 2025
🚫 Un événement qui légitime la colonisation et va à l’encontre du droit international. Montpellier doit être une ville de paix et de justice. pic.twitter.com/HoHuiOPfZV