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Montpellier Métropole : « une première victoire » concernant la ZFE

© ZFE, crédit photo : Linda Mansouri / InfOccitanie.

Une « première victoire » a été décrochée ce jour en conseil de Montpellier Métropole au sujet de la ZFE, Zone à faibles émissions.

Cette dernière, qui était censée entrer en vigueur le 1er janvier 2025, concerne environ 60 000 automobilistes de la Métropole de Montpellier dans l’interdiction de rouler avec une vignette Crit’air 3. Une mesure dont les modalités d’application et la verbalisation posent question pour une vingtaine de maires, dont certains ont sollicité l’éclairage de la préfecture. Verdict, en l’absence de panneaux de signalisation, pas de PV. Reste à savoir quand les panneaux seront installés par la Métropole et quels contrôles seront effectivement déployés par la suite…

« Une clause revoyure »

« Aujourd’hui, grâce à la mobilisation de longue date de notre groupe d’élus, nous avons obtenu une clause de revoyure en février concernant la mise en place de la Zone à Faibles Émissions (ZFE) à Montpellier, se réjouit Alenka Doulain, chef de file du groupe d’opposition MUPES. Ce recul de Michaël Delafosse sur son projet initial est une première victoire pour tous ceux qui refusent une écologie bourgeoise et antisociale. » La question soulevée dans le cadre d’un moratoire réunissant plus d’une vingtaine de maires sera donc sur la table lors du prochain conseil de Métropole.

L’écologiste de poursuivre : « Nous avons été les seuls à voter contre cette ZFE dans sa version actuelle, qui impose des contraintes sans offrir de solutions viables, notamment pour les ménages les plus modestes. Cette impréparation et cet amateurisme de Michaël Delafosse ne font que décrédibiliser l’écologie politique et alimenter les inquiétudes des habitants. »

Quid des investissements sur les transports en commun ?

Un dispositif qui, de l’avis du groupe MUPES, est incohérent alors que « les investissements dans les transports en commun, pourtant essentiels à la transition écologique, restent dérisoires. Leur part passera seulement de 16 % à seulement 18 % dans le budget des transports collectifs d’ici 2032″. Autre point noir souligné : « l’extension des lignes de bus-tramway a été retardée de 10 ans ».

« Profondément injuste »

Et MUPES de conclure : « C’est la logique du « en même temps » : des contraintes imposées sans solutions concrètes, une écologie de façade sans investissements sérieux. Cette approche, profondément injuste, reflète une vision court-termiste et incohérente, loin des attentes des citoyens.

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