Un incident s’est produit ce jeudi 9 janvier en fin de journée à Montpellier dans l’Hérault. Selon nos informations, deux agents d’entretien d’une école ont eu un différend. Les deux femmes travaillent au sein de l’école primaire Germaine Richier, dans le quartier Ovalie. Pour des raisons inconnues, l’une des deux salariées de la Ville de Montpellier attendait l’autre à la sortie. « Elle l’a planté à coups de tournevis », nous confie une source. Nous ignorons l’état de la santé de la victime.
Ce différend serait à l’origine d’une situation qui date de plusieurs mois. L’agresseure aurait subit une sanction et en voudrait désormais à tous ses collègues de travail. « « Elle veut régler ses comptes à tous un par un, selon ses dires, » poursuit notre source. Alertée, la hiérarchie était au courant de cette situation mais « ils n’ont rien fait et elle est passée à l’acte. C’est cette inaction qui a provoqué un climat nauséabond un peu partout », conclue notre source.
Notre rédaction contactée
Notre rédaction a été contactée par la présumée agresseure ce vendredi matin. Cette dernière a tenu à apporter sa version des faits. Elle indique qu’elle aurait été elle-même agressée physiquement en « guet-apens » par deux de ses collègues de travail, en janvier 2024. A la suite de ces faits, elle a déposé une main courante et a sollicité la mairie, son employeur, pour s’expliquer, en vain.
Une mise à pied a été ordonnée par sa hiérarchie, alors que, selon elle, les premiers coups ont été portés par sa collègue de travail. Elle confirme avoir eu une altercation avec cette collègue cette semaine, à proximité de l’école, mais nuance toutefois : « je tiens à dire que je ne l’ai pas tapé avec un tournevis ». Dans ses mails, la personne évoque une situation de harcèlement au travail qui perdurerait depuis au moins 4 ans.
En effet, selon des témoignages transmis, dont des échanges de sms, plusieurs salariés seraient « malmenés au travail, avec des faits de harcèlement moral« , au sein de cette école. L’une des raisons pour laquelle les salariés en viendraient aux mains entre eux ?
