Le Montpellier Hérault Sporting Club (MHSC) se trouve à un tournant décisif. Face aux difficultés financières aggravées par la crise des droits TV, le président Laurent Nicollin annonce l’ouverture du capital du club. Toutefois, il assure que Montpellier n’est pas à vendre, mais qu’il recherche des partenaires financiers pour garantir la pérennité du club.
Un club en quête de soutien financier
Dirigé par la famille Nicollin depuis sa création en 1974, le MHSC évolue actuellement sous la présidence de Laurent Nicollin, qui a pris les rênes après le décès de son père en 2017. Malgré une histoire riche et des infrastructures solides, Montpellier doit faire face à une situation économique complexe.
Les financiers du club ont ainsi monté un dossier d’une dizaine de pages pour attirer des investisseurs potentiels. Dans ce document, ils mettent en avant plusieurs atouts du club, notamment :
- Le centre d’entraînement de Grammont.
- Des actifs immobiliers estimés à 32,5 millions d’euros.
- Une valeur d’effectif de 92 millions d’euros.
Le président précise que toutes les options sont ouvertes concernant les futurs investisseurs, qu’ils soient saoudiens, américains ou chinois. Actuellement dernier du championnat, Montpellier lutte pour son maintien en Ligue 1. La menace d’une descente en Ligue 2 pèse lourdement sur l’avenir du club. Laurent Nicollin admet l’urgence de la situation et la nécessité d’anticiper lors d’un entretien à Challenges :
« Nous devons préparer l’année prochaine. Nous jetons un hameçon à la mer. Cela peut aller vite, mais parfois rien ne mord. »
L’arrivée de nouveaux partenaires pourrait permettre au club de se redresser, alors que d’autres clubs de Ligue 1 sont eux aussi impactés par la crise financière et la mauvaise gestion des droits TV. Avec l’ouverture de son capital, Montpellier espère trouver rapidement des investisseurs pour stabiliser son projet sportif et financier.