Luc Albernhe, conseiller métropolitain, membre du groupe d’opposition « L’Alliance progressiste et Républicaine pour Montpellier » au conseil municipal, a exprimé sa profonde désapprobation face à l’initiative du député écologiste héraultais Jean-Louis Roumégas. Ce dernier a brandi le drapeau palestinien devant l’hôtel de Ville, ce lundi 22 septembre, suite à la décision de reconnaissance de la Palestine par le Président de la République, aux côtés notamment de l’élue écologiste Coralie Mantion.
Un geste qui « alimente au contraire les divisions et les tensions »
« Un tel acte, dans un contexte international dramatique et au cœur de nos institutions locales, n’apporte aucune solution, mais alimente au contraire les divisions et les tensions. La mairie n’est pas le lieu pour instrumentaliser un conflit international ni pour faire de la provocation symbolique », tient à clarifier Luc Albernhe.
Lequel poursuit : « Il est d’autant plus grave que M. Roumégas, désormais candidat déclaré aux municipales à Montpellier, confonde engagement local et agitation internationale. Montpellier mérite une politique locale qui s’occupe avant tout des Montpelliérains, pas un théâtre d’agitations idéologiques importées ».
Dans l’Hérault, un seul maire a hissé le drapeau de la Palestine sur le fronton de la mairie, René Revol, maire LFI de Grabels, et vice-président à Montpellier Métropole, en charge des déchets. Le préfet a annoncé saisir le tribunal administratif dans le cadre d’une procédure en référé. De son côté, Europe écologie les verts Montpellier (EELV) a notamment justifié son geste ainsi : « C’est l’aboutissement de 40 ans de diplomatie française durant lesquels des associations et collectifs ont revendiqué le droit pour les Palestinien.ne.s d’avoir un État ».