Une dispute verbale qui aurait dégénéré. Un coup de poing qui aurait été porté au nez. Des menaces de divulgation de photos intimes auraient été proférées. Une femme dénonce ces faits. Elle affirme avoir saigné abondamment à la suite d’un coup porté par son conjoint. La police procède à l’interpellation d’un homme. Ce dernier est placé en garde à vue. Il est accusé de violences sur sa compagne. Le tribunal judiciaire de Montpellier est saisi de ces faits.
À la barre, le prévenu donne sa version des faits. Certes une dispute verbale a éclaté avec sa compagne mais il affirme ne jamais avoir été violent avec elle. Présente lors de l’audience, la femme s’approche à la barre. Dès la première question posée par la présidente, elle change totalement de version.
« Je n’ai jamais reçu ce coup de poing« , se confie-t-elle. Elle avoue son mensonge à la barre.
En vue de ces nouveaux éléments, le tribunal correctionnel de Montpellier a relaxé le prévenu. Madame n’a pas été poursuivie pour dénonciation calomnieuse.