« Désarmer la police municipale ? LFI et Nathalie Oziol (députée à Montpellier, ndlr) jouent avec nos vies », s’est empressée d’asséner sur les réseaux sociaux la candidate aux municipales de Montpellier, Isabelle Perrein. Pour cette dernière, qui confirme avancer sans étiquette politique : « Montpellier, déjà 5e ville la plus dangereuse d’Europe, serait, avec Nathalie Oziol (LFI) à sa tête, livrée aux narco-trafiquants, aux délinquants et aux ultra-violents ».

« C’est ça, le ‘programme’ de LFI ? »

La notaire de profession installée sur la place de la Comédie poursuit : « supprimer les armes des policiers municipaux, démanteler les caméras de vidéoprotection, redéfinir la police comme un simple ‘acteur pacificateur’ sans moyens… C’est ça, le ‘programme’ de LFI ? C’est le chaos organisé, l’abandon assumé de nos quartiers, de nos enfants, de nos aînés. » Parmi les mesures souhaitées par Isabelle Perrein en 2026 : « Doubler les effectifs de la police municipale, renforcer leur équipement et maintenir leur armement, déployer des caméras de vidéoprotection de dernière génération, dotées d’IA »

« On veut retirer des armes létales, ça ne veut pas dire empêcher les policiers municipaux de se défendre »

Interrogé lundi matin sur TF1, le coordinateur du mouvement Manuel Bompard ne s’est pas positionné clairement sur un possible désarmement des policiers municipaux dans les communes qui passeraient sous la coupe LFI en 2026. Il a toutefois insisté sur sa « préférence pour de la présence humaine » concernant la vidéosurveillance. « C’est beaucoup plus efficace pour lutter contre les problèmes d’insécurité », a-t-il insisté. « On veut retirer des armes létales, ça ne veut pas dire empêcher les policiers municipaux de se défendre », expliquait de son côté le député et co-responsable du programme de LFI, Hadrien Clouet.

« Armer la police municipale n’a jamais prouvé aucune efficacité »

Mathilde Panot a éteint le feu quelques heures après via une vidéo sur ses réseaux sociaux : « armer la police municipale n’a jamais prouvé aucune efficacité. C’est acter un désengagement de l’Etat lors que c’est une prérogative régalienne ». La caméra de surveillance ? « Un outil liberticide qui surveille tout le monde. La Cour des comptes a par ailleurs révélé son effet marginal sur la résolution des affaires », rétorque-t-elle.